Rencontre avec les fées.

Nous sommes en 1917 dans la province du Yorkshire, dans le village de Cottingley en Grande Bretagne c'est l'été. Une jeune adolescente Elsie Wright passe ses vacances avec sa jeune cousine de 9 ans Frances Griffiths, chez ses parents. Il faut savoir que le Yorkshire est la province des mythes et des légendes, c'est donc dans ce doux climat que vivent les deux jeunes filles. L'imaginaire fait partie de la vie de tous les jours. Elles rentrent finalement un jour dans la maison parentale et Elsie demande à son père son appareil photo en affirmant qu'elles avaient vu des fées. Le père refuse la première fois puis fini par céder quand Frances insiste elle aussi. Elles feront donc, en premier lieu , deux photos : une au mois de juillet et l'autre au mois de septembre. Une fois les photos développées, nous voyons les deux jeunes filles en compagnie de fées et d'un gnome.

Un détail gène le père qui ne prend pas les deux jeunes filles au sérieux, les fées qui pourtant sont en mouvement ne sont pas floues mais bien nettes et vu la technologie photo en 1917, cela est impossible. Pour le Père l'affaire est close, les filles jouent et rien de plus. C'est la mère de Elsie plus crédule (Et nous pouvons même l'inclure dans la décision du père pour prêter son appareil photo) qui fait tourner la nouvelle dans le village "Ma fille a pris en photo des fées". Effet boule de neige, l'affaire est entendue et commence à faire du bruit en Angleterre et les jeunes filles ne nient pas les faits, elle restent sur leurs positions, elles ont bien pris des fées en photo. Les clichés sont étudiés par des experts de l'époque, qui ne concluent pas aux trucages.

L'affaire continue son bout de chemin et divise forcément les gens en deux idées de pensée pendant trois ans. En 1920, l'affaire prend un tournant avec l'intervention de Sir Arthur Conan Doyle (Auteur de Sherlock Holmes et de romans historiques) qui est à l'époque un spirite convaincu et militant. Il préparait un livre sur les mythes et voulait prouver que la légende des fées avait des bases solides. Il décide donc de proposer aux filles de prendre d'autres photos avec son propre appareil photo, un appareil très cher et perfectionné pour l'époque. Et ce sera lui aussi qui fera développer les photos et pratiquer les analyses. Les deux autres photos ne peuvent en effet le convaincre, surtout du fait de l'absence de flou avec les fées mais il ne possède aucune preuve de trucage.

Elsie à donc maintenant 18 ans et Frances 12 ans, elles acceptent le fait d'essayer de prendre d'autres photos de fées avec l'appareil personnel de Sir Doyle. Trois autres clichés vont être faits. Une fois le développement pratiqué par un des plus grand expert de l'époque, Harold Snelling, les deux premières photos ont le même problème d'absence de flou que les deux premières mais la cinquième soulève la polémique, on dirait une instantannée comme on ne sait pas en faire à l'époque. C'est donc cette photo qui va faire le plus de bruit. Conan Doyle publie d'ailleurs un livre "Les fées sont parmis nous" publié depuis peu en France et en 1921 en Angleterre. L'affaire continue donc de faire parler d'elle. Des personnes veulent imiter Conan Doyle en prêtant des appareils photos pour immortaliser les fées. Mais Elsie et Frances refusent, donnant cette explication : "Nous sommes trop grande maintenant et les fées ne viennent plus". Peut être quelque part, une explication qui sert pour ce débarrasser de l'affaire.

En 1983, Elsie qui a maintenant 81 ans avoue que l'affaire est une supercherie. "Nous avons découpé des photos dans des magazines et nous les avons faites tenir grace à des épingles à cheveux", ceci explique la netteté des clichés. Elsie envoie donc une lettre d'explication avec les cinqs photos à un expert, Geoffrey Groley. Ce dernier explique que l'explication de Elsie est certaine pour quatre des photos mais n'explique en rien la cinquième nommée le bain de la fée. Francès, elle encore vivante persiste jusqu'a sa mort à soutenir la version des faits de Elsie mais uniquement pour quatre photos sur cinq. Elle dira, sur la cinquième, "Nous avons photographié une fée parce que nous avons vu une fée " .La derniere photo reste donc aujourd'hui encore un mystère.

Voici les photos de la première à la cinquième :


Source : Moi même, merci

Merci pour cet article intéressant :)

Plutôt étrange pour la dernière photo, en comparant avec les autres, les fées font moins "magasine"... On ne le saura jamais

Ce sont les célèbres fées de Cottingley ! Contrairement aux autres clichés, sur la dernière les ailes des Fées ont l'air en
mouvement. C'est sans doute la photo la plus crédible de toutes. Il
pourrait s'agir d'une double exposition, voulue ou accidentelle, ou bien
de véritables Fées.